Institut Européen de thérapies Somato-Psychiques
Promouvoir des thérapies innovantes pour traiter efficacement les pathologies psychotraumatiques et les autres souffrances psychiques
Stress, insomnies, phobies et panique, addictions, dépression, etc. Face à un événement traumatisant, nous développons des réactions diverses. À la tête de l’IETSP / Institut Européen de Thérapies Somato-Psychiques et de l’Association Française Pierre Janet, Françoise Pasqualin et Bernard Mayer font bouger les lignes en diffusant l’enseignement des thérapies les plus avancées dans le domaine du psychotraumatisme et des troubles psychiques résistants aux traitements traditionnels.
Le Psychotraumatisme, une blessure psychique inscrite dans le corps
Suite à un événement traumatisant, le stress peut entraîner plusieurs symptômes : insomnies, dépression, angoisses et phobies, dépendances, maux de tête et douleurs résistantes aux traitements. La réaction traumatique s’inscrit alors dans le corps, à l’insu du patient qui ne peut la verbaliser. Ce processus morbide est la « Dissociation », notion élaborée par le grand psychologue français Pierre Janet [1859-1947]. La Dissociation fragmente la personnalité en plusieurs parties qui contiennent les mémoires résiduelles « gelées » des traumatismes, sous forme d’émotions, de sensations physiques, de perturbations sensorielles, de feed-backs et de comportements bloqués dans le passé. L’enjeu, pour le thérapeute, est de reconstituer l’unité de la personnalité en libérant le patient de ces mémoires dysfonctionnelles pour le ramener « au présent ». Première phase : surmonter l’évitement des souvenirs traumatiques. « Pour continuer à vivre normalement », précise Françoise Pasqualin, « la victime met en place toute une stratégie d’évitement de tous les déclencheurs susceptibles de réactiver ses angoisses. Mais cet état d’alerte permanent épuise le patient. Plus le trauma est violent, plus la Dissociation sera marquée. C’est pourquoi, dans leurs consultations à Strasbourg* et Paris**, Françoise Pasqualin et Bernard Mayer ont à cœur de valoriser le modèle dissociatif élaboré par Janet, reconnu depuis – en particulier aux USA – comme le fondateur de la psychotraumatologie moderne.